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GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR.

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K. Glimmer B.-Sanchez
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MessageSujet: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:29


Brown-Sanchez, Katherine Elena dite « Glimmer »
" The important thing to remember is that over time, even the worst scars will fade. "

NOMSBrown-Sanchez, le premier étant de son père, et le second de sa mère. Cependant, cela fait bien longtemps que Katherine a abandonné le Brown au profit des consonances mexicaines du nom de famille de sa mère. PRÉNOMSKatherine Elena. Un prénom américain, l'autre espagnol. Ses parents n'ont jamais voulu privilégier une origine sur l'autre. SURNOMSGlimmer, littéralement lueur. Sa famille a très vite fini par la surnommer ainsi en raison de son tempérament et de ce qu'elle était dans leur vie ; c'est dans l'obscurité la plus totale que l'on voit mieux la lumière, aussi faible soit-elle. DATE ET LIEU DE NAISSANCELe 20 décembre 1987 à Sacramento, en Californie (Etats-Unis). ÂGE24 ans. NATIONALITÉAméricaine et Mexicaine. Les parents Brown-Sanchez ont veillé à ce que leurs filles aient bien la double-nationalité. MÉTIER/ETUDESAnimatrice pour radio locale. SITUATION FINANCIÈREPlutôt aisée. Ses parents arrondissent ses fins de moi, surtout. STATUT CIVILCélibataire. GROUPESex on fire. AVATARScarlett Johansson la magnifique. EST-IL UN SCÉNARIO ? ∞ Personnage inventé. CRÉDITS ∞ Bannière par Queen G., avatar par Riddle.

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Dernière édition par K. Glimmer B.-Sanchez le Mer 30 Mai - 18:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:30

~ never let me go.
SACRAMENTO, 1987.
– Il pleut averse.
– Et ça t’étonne ?
Un homme debout devant une fenêtre détacha son regard des cordes qui tombaient du ciel pour regarder la femme tout près de lui, allongée sur un lit blanc d’hôpital. Il lui fit un vague sourire, avant de se retourner complètement pour s’approcher des deux petits lits où des jumelles dormaient paisiblement. Pendant un instant, il se tut, se contentant d’observer les traits de ses nouveaux petits trésors, et c’est après quelques minutes qu’il se décida à ouvrir de nouveau la bouche, légèrement amusé, comme l’avait été le ton de la demoiselle alitée.
– Généralement, il fait plutôt beau en décembre.
– Il fait quand même meilleur dans mon pays !
Les deux jeunes gens se regardèrent pendant un instant. Ils n’étaient pas mariés, non. Ils n’étaient même pas de la même nationalité. Ils échangèrent un rire.
Leur rencontre remontait à neuf mois de cela, alors qu'Emile entreprenait un voyage au Mexique. Il était tombé sur Andrea, une jeune femme séduisante et incroyablement intrigante, et il ne leur avait fallu que quelques heures pour passer la nuit ensemble, une fois, deux fois, trois fois. Entre eux, il y avait eu une alchimie qu’ils n’avaient jamais encore connu jusqu’alors ; certains appellent ça le coup de foudre, d’autres l’âme sœur, mais ils avaient été sûrs d’une chose : jamais, au grand jamais, ils avaient déjà ressenti cette foule de sentiments pour une autre personne. Puis Andrea était tombée enceinte de jumeaux dans leur folle aventure de plusieurs soirs, et décida de les garder, absolument contre l’avortement et autres techniques qu’elle jugeait barbares. Emile, lui, respecta son choix. Cela aurait pu s'arrêter là.
Cependant, la semaine qui suivait après cette annonce, il posa un genou à terre pour demander la main de la jeune Mexicaine, afin de lui offrir un laisser-passer aux États-Unis et de lui prouver qu'il serait toujours là. Une semaine de plus et ils arrivaient à Sacramento. Ils auraient très bien pu ne pas garder les deux enfants, les faire adopter après les neufs mois de grossesse, mais ils avaient saisi cette chance. C’était l’opportunité de pouvoir fonder une famille avant même qu’ils ne se connaissent réellement, la chance de pouvoir se construire un futur malgré la précipitation. C’était ça, la beauté de leur relation.
– Il faudrait peut être que j’appelle mes parents…
– Tu peux le faire plus tard, tu sais. Ils me détestent suffisamment pour... Tu vois.
Emile sourit tristement, puis se pencha au dessus du berceau de sa fille.
– T’entends ça, Ariana ? Maman veut m’empêcher de clamer haut et fort votre naissance à toi et ta soeur !
– Arrête un peu, tu veux ?
Taquinerie. Tous les deux souriaient, presque enchantés de leur petit jeu. Les bébés, eux, ne réagirent pas, et continuèrent à dormir paisiblement. Emile se retourna vers Andrea, visiblement satisfait, et s’assit au bord de son lit, prenant soin de regarder où il se posait. D’un vague regard, il balaya la pièce, puis reposa ses yeux sur les doux traits de la Mexicaine de vingt-deux ans. Quand il pensait qu'il l'avait trouvé dans un bar, à gagner sa vie comme elle pouvait, orpheline et toute droit sortie des bidonvilles... Cela avait été un véritable choc des cultures. Lui, héritier d'une entreprise de bijoux de luxe, promis à un grand avenir dans la société paternelle du haut de ses vingt-huit ans, elle, quasi-esclave condamnée à jouer les serveuses douze heures par jour, sept jours sur sept, pour survivre dans les rues les plus malfamées de Mexico. Pour leurs parents Brown, tout cela n’était qu’une immense bêtise… Mais le couple s’en fichait.
– Nées le 20 décembre… Comme mon père.
– Il risque d'être ravi !
– Tu n'imagines même pas à quel point...
Andrea sourit, puis donna un petit coup dans l’épaule d'Emile pour qu’il cesse d'être aussi sarcastique. Pour communiquer, ils parlaient en Anglais. Andrea se débrouillait suffisamment dans cette langue pour construire des phrases courtes et grammaticalement correctes, et si Emile avait tenté d’apprendre l'espagnol au cours des neuf derniers mois, il avait encore énormément de mal à s’exprimer. La Mexicaine se fichait même ouvertement de lui quand il se mettait à bafouiller quelques mots dans un semblant de phrase… Mais la langue n’était pas un problème pour eux. En un regard, ils savaient déjà se dire énormément de choses.
– Au fait… Pour les prénoms, on reste sur Katherine Elena et Ariana Gemma ? Non parce qu'on peut très bien ne pas mettre de prénoms espagnols ça ne me...
– Andrea, pour la cinquantième fois, Elena et Ariana sont des très beaux prénoms.
Il lui lança un regard insistant. Elle soupira, puis sourit.
– Katherine Elena Brown-Sanchez. Ariana Gemma Brown-Sanchez. Ca sonne pas trop mal.
– C'est parfait.
Emile se leva et déposa un baiser sur les lèvres d'Andrea, tendrement. Si toutes les personnes qui l’entouraient étaient persuadées que leur histoire ne durerait pas, lui était sûr, de son côté, qu’Andrea était définitivement la femme de sa vie.

SACRAMENTO, 1997.
– Nous sommes réuni aujourd’hui pour la lecture du testament de Charles Adam Brown, qui, dans les circonstances actuelles, ne…
Mars 1997. Triste journée.
Cela faisait maintenant une semaine que le père d’Emile avait quitté ce monde. Crise cardiaque, les ambulanciers étant arrivés trop tard pour tenter de le sauver. A l’annonce de cette nouvelle, Emile n’avait pas cru un traitre mot de ce qu’on lui avait dit. Il avait affirmé que son père allait très bien, qu’il lui avait parlé un peu plus tôt dans la soirée, et qu’il ne pouvait pas être mort... Qu’ils se trompaient, qu'ils avaient fait erreur sur la personne. Cependant, une fois confronté au corps de Charles Brown, sa mère en pleurs en train de sangloter sur son épaule, il n’avait pas eu d’autres choix que de se faire une raison...
Puis vint les conséquences. La société n’avait plus de PDG. La société avait besoin de lui. On lui donnait enfin le poste qu’il avait toujours eu en vu, une fortune colossale n’attendait qu’à venir se déposer sur son compte. Tellement de choses…
Et maintenant, ils étaient tous réuni chez le notaire, à Sacramento, la ville où Emile était né, avait grandi, et que ses parents n’avaient jamais quitté. Les adultes étaient dans le bureau, les enfants sagement dans la salle d’attente. Autant dire qu’Andrea aurait préféré attendre avec ses enfants, mais la main d’Emile avait tellement besoin de secours qu’elle n’avait pas eu d’autres choix que de l’accompagner, bien que son nom ait soigneusement été évincé du testament.
Ariana avait le nez dans un roman épique pour enfant. Katherine s’ennuyait ferme. Classique.
– Glimmer, arrête de tourner en rond.
Après un long silence, elle avait fini par lui demander d’arrêter de faire les cents pas. Katherine se renfrogna, puis poursuivit avec application le chemin qu’elle s’était tracé virtuellement.
Glimmer. Cela faisait des années qu'on l'appelait comme ça. Pourquoi était-ce elle qui avait eu un surnom, et pas Ariana ? On se tuait à appeler sa jumelle Aria, et elle, au lieu de l'appeler Kath, on préférait lui donner le même nom qu'une lueur. Super.
– Je m’ennuie.
– C’est pas une raison.
Elle haussa les épaules. Katherine se tourna vers elle, plongée dans un livre, puis soupira avant de s'asseoir par terre le visage appuyé contre ses mains.
Bon. D'accord. Elle était vraiment triste que son grand-père soit mort, cependant, il lui avait toujours fait un peu peur. Et puis, ce n'était pas comme s'il l'avait vraiment aimé non plus, à peine il l'avait vu aux anniversaires alors qu'ils habitaient dans la même ville et que son père le voyait tous les jours ! A cette pensée, Katherine fronça le nez puis détailla du regard la salle d'attente du cabinet notarial. Il n'y avait vraiment rien à faire ! La vague idée d'embêter sa sœur jumelle lui traversa l'esprit, mais elle se résigna bien vite à tenter de faire quoi que ce soit. C'était un coup à se prendre le bouquin d'Ariana dans la figure... Et sincèrement, elle avait assez donné des bleus et des bosses pour tout le restant de sa vie.
Katherine resta là, assis, tandis qu'à quelques pièces de là se déroulait la lecture du testament de son grand-père.
Après leurs venues au monde, à Ariana et elle, les Brown-Sanchez s'étaient installés dans une petite maison de Sacramento, largement suffisante pour leur petite famille. Lentement, les choses s'étaient mises en place; Andrea avait cherché du travail, Emile avait continué à être le bras droit de son père, ils gagnaient assez bien leurs vies pour être indépendants. La Mexicaine perfectionna même son Anglais, et enseigna quelques notions d'espagnol à ses enfants. Les jumelles avaient grandi, mais n'avaient eu ni petit frère, ni petite sœur. Ils étaient restés à quatre.
Très vite, les deux avaient fini par être comme le jour et la nuit ; Ariana, l'aînée, calme et disciplinée, et Katherine, plus jeune d'une poignée de minutes, plus agitée et incontrôlable. Andrea et Emile l'avaient même inscrit à des sports de groupe pour l'épuiser, avait même finit par lui faire prendre des cours de batterie pour qu'elle soit un peu fatigué, mais rien à faire ; Glimmer avait de l'énergie à revendre, et un don tout particulier pour ne pas se plier aux règles et aux ordres. Personne ne pourrait la refaire.
Un vrai petit garçon manqué.
A l'école, c'était encore pire. Elle ne fichait rien et passait le plus clair de son temps à trainer dans les pattes des garçons et à se prendre pour une super héroïne.
***
– Santa mierda, ¿qué te has jodido, Katherine?
– J’étais juste en train de…
– ¡No eres más que una tontería! ¿Se divierte a no hacer nada en la escuela y hacer estupidez? ¿Eh? ¡Escúchame cuando te hablo!
– Maman je comprends rien.
– Tu parles suffisamment espagnol pour comprendre que je suis furieuse, non, Katherine Elena Brown-Sanchez ?!

SACRAMENTO, 2003.
– Mademoiselle Brown, rappelez-moi l'attitude à adopter en cours et en quoi elle est si importante.
2003. La jeune femme assise en face du proviseur leva les yeux au plafond, faisant mine de réfléchir, et laissa quelques secondes s’écouler avant de répondre. Elle se redressa et regarda l’homme avec ses grands yeux verts.
– On se la ferme et on écoute le professeur Techniquement c'est pour avoir les meilleures conditions de travail, mais personnellement j'aurais plutôt tendance à dire que c'est pour ne pas troubler le sommeil de certains !
Fière, elle lui adressa un immense sourire, comme si elle sortait victorieuse de l’interrogatoire.
Troisième fois ce mois ci que Katherine finissait par passer la porte de son bureau. Première, pour avoir déclenché une bagarre dans la cafeteria. Deuxième, pour avoir séché les cours pour aller dans un bar avec d’autres potes. Si elle n’avait pas été encore expulsé depuis son entrée au lycée, c’était tout simplement parce que ses parents assuraient ses arrières, et qu'elle était la capitaine des cheerleaders. Et qu'elle était irremplaçable.
En cet instant, Katherine savait pourquoi elle était là. Simple. La bataille d'encre en cours d'anglais ne s'était pas déclenchée toute seule...
– Justement, mademoiselle Brown. On se la ferme et on écoute, comme vous le dîtes si bien. Il me semble que s'amuser avec son stylo plume et en mettre sur les autres élèves n'est pas conforme au règlement.
– C'est pas stipulé en toutes lettres que c'est interdit non plus...
***
Katherine se traîna douloureusement hors de son lit, et s’assit en testant ses capacités à se tenir debout et aligner plusieurs pas. Mal de crâne, check. Gueule de bois, double check. Terre qui tremble sous chacun de ses pas, triple check. L’expédition allait se révéler plus dure que prévue…
Bon, ce n’est pas tout, mais elle n’allait pas rester au lit toute la sainte journée – même si elle en avait grandement envie – puisque sa mère allait bien vite monter jusque dans son antre pour lui hurler qu'elle ferait mieux de bouger ses fesses si elle voulait éviter de se faire insulter de tous les noms possibles en espagnol et en anglais. Ah, c’était un grave problème d’avoir une mère bilingue et quasiment tout le temps chez elle puisque depuis six ans maintenant son mari gagne par mois l’équivalent de deux ans d’entretien d’une famille de dix personnes à la réflexion…
Glimmer secoua la tête, ce qui lui donna le vertige. Voilà qu’elle se mettait à divaguer et à égarer son esprit. A quand le moment où elle se mettrait à renvoyer tout ce qu’elle avait pu ingurgiter à la fête de la veille ? A ce rythme là, buveuse comme elle était aux soirées, elle allait très certainement se dynamiter le foie en un temps record. Se faire engueuler par son entraineuse comme jamais.
– Tiens, une survivante.
Ah. Avait-elle réussi à descendre les escaliers sans se casser la gueule ? Katherine se rendit compte de son exploit une fois ses yeux posés sur son père en train de prendre son café dans la cuisine. Qu’est ce qu’il faisait là, d’ailleurs, lui ? N’était-il pas censé travailler ? Elle lui adressa un bref sourire, puis se dirigea avec une lenteur exaspérante vers les céréales. Bol. Cuillère. Une fois équipée, elle s’installa en face de son géniteur, le regard accaparé par son petit déjeuner… Qui lui donnait encore plus envie de dégobiller, à la réflexion.
Ce n’est qu’après plusieurs minutes à contempler ses céréales qu’elle se rendit compte que la présence de son père n’était pas si anormale que ça – même les PDG ne bossent pas le dimanche. Elle avait oublié.
– A quelle heure t’es rentré, Glim ?
Katherine releva la tête vers son père. Elle ne savait même plus s’il avait encore la capacité de parler.
– Euh. Une heure, quelque chose comme ça.
A deux-trois heures près, bien entendu. Elle n’avait passé la porte de chez elle qu’à trois heures vingt-quatre, après être rentré à pied avec d’autres potes. Le chemin avait été long en rebondissements, en chutes, cris et elle en passait.
– Je ne t’ai pas entendu.
Ah oui ? Katherine avait le vague souvenir d’avoir fait tomber une tonne de choses sur son passage pour finir dans sa chambre. Bah. Peut-être était-ce tout droit sorti de son esprit, comme le monstre qu’elle avait cru voir dans son placard quand elle avait cherché à tâtons quelque chose à enfiler pour la nuit.
– Et c’était bien ?
– Cool.
Elle avait dû embrasser tous les gars présents. Des filles, aussi. L’adjectif qu’elle avait utilisé lui semblait approprié en vu des circonstances. Sa sœur fit son entrée, déjà habillée et levée depuis des heures, et leva les yeux au ciel dans le dos de son père avant de s’asseoir à côté d'elle.
A vrai dire, Katherine ne saurait même pas reconstituer la soirée. Elle avait juste des morceaux de souvenirs qui lui remontaient, comme à chaque fois d’ailleurs.
Le jour où elle ne ferait plus n’importe quoi en soirée également…

SAN FRANCISCO, 2005.
– Glimmer, qu’est ce que tu comptes faire ?
Katherine sortit de ses rêveries, puis tourna la tête vers sa sœur jumelle, au volant de la voiture de leurs parents. Eté 2005. Il y a un mois pile après avoir été diplômés. Elle resta un moment silencieuse, cherchant un moyen de faire comprendre ses choix à Ariana. Elles avaient beau être très proches et connaître l’autre sur le bout des doigts, elles n’en demeuraient pas moins différentes. Comme la nuit et le jour.
Après tout, comment avouer à la première de votre promo, destinée à faire de brillantes études en sociologie dans une très grande université du pays – à comprendre, Berkeley –, que vous souhaitiez abandonner vos études et prendre la vie comme elle vient ? Que vous n'aspiriez qu’à enchainer les petits boulots, peut-être faire de votre passion de la gymnastique votre métier, et vieillir sans avoir aucune attache, ni même une formation digne de ce nom ? C’était trop dur à formuler en face d’elle. Elle l’aimait trop pour la décevoir comme elle avait pu décevoir ses parents, son coach, ses professeurs… Parce que oui, elle avait les capacités pour continuer. Katherine avait obtenu de bons résultats à ses examens de fin de lycée, et ce, sans avoir ouvert un seul cahier lors des révisions. Elle avait un potentiel qui n’attendait qu’à être exploité. Si elle avait envoyé des dossiers, elle aurait pu être prise dans quelques universités, principalement grâce à son palmarès dans l’équipe de cheerleaders du lycée et ses résultats satisfaisants à l’exam final. Oh, bien entendu, son dossier scolaire était plein de commentaires assassins sur son comportement en classe, cependant, elle aurait très bien pu faire bonne impression aux entretient et faire comprendre que ses tendances à être la chahuteuse de première étaient bel et bien enterrées. Même si ce n'était pas fondamentalement vrai.
Sa vie s'était arrêtée quand elle avait rendu ses pompoms.
Katherine avait laissé passer cette chance. Elle ne regrettait en rien ses choix – la perspective de rien faire en septembre la réjouissait – cependant Ariana n’était peut-être pas prête à admettre cette vérité-là.
Elle soupira, puis fixa la route qui défilait sous ses yeux.
– J’en sais rien. Peut-être prendre une année sabbatique pour réfléchir, et voir l’année prochaine.
C’était le meilleur moyen qu'elle avait trouvé… Lui dire un mensonge à moitié vrai. Elle lui avait répété une bonne douzaine de fois, se disant que l’année qui suivrait elle lui donnerait cette même excuse, mais Ariana n’était pas dupe ; elle connaissait sa soeur, suffisamment pour voir quand elle ne lui disait qu’une demi-vérité ou quand elle évitait son regard de peur qu’elle lise sur son visage ses véritables motivations.
– Hum.
– Hum ?
Ariana leva les yeux au ciel, un petit sourire sur les lèvres alors qu’elle passait sa troisième.
– Tu vas tellement t’ennuyer que tu reprendrais les cours au début du deuxième semestre.
– On parie ?
– Tss.
– C’est mal me connaître. Je vais me faire un plaisir de me moquer de toi quand tu seras ensevelie sous les livres à lire, les pages entières à apprendre par cœur et à deux doigts de fondre en larmes avec la pression.
Katherine lui lança un sourire rayonnant, heureuse que la conversation ait pris cette tournure là.
Ariana lui donna un coup sur le haut du crâne en guise de réplique, et Glimmer la poussa légèrement en riant avant de relever le regard sur la route. Elle aperçut un carrefour non loin de là, un camion arriver à la même allure qu’eux. Elle sentit sa sœur jumelle lui rendre un coup, et elle repoussa sa main avec empressement en désignant du doigt la route, affolé.
– Aria, freine ! FREINE !
Le camion ne s'arrêtait pas. Il semblait ne même pas les avoir vues.
– Quoi ?
– FREINE BORDEL !
Ariana réagit une demi-seconde trop tard, Katherine s’en rendit compte à l’instant même où elle enfonça la pédale de frein. L’engin s’arrêta avec violence, les projetant vers l’avant, et se retrouva immobile en plein milieu du carrefour.
– Oh m-mon Dieu, Kath-Katheri-ine, je…
– Shh, c’est rien. Ne t’inquiè…
Le camion vint écraser l’habitacle sur le côté gauche une demi-seconde plus tard. La dernière chose qu’entendit Katherine fût le hurlement de sa sœur.
***
– En charge… Prêt ! Boum.
– Le poumon est perforé !
– Stoppez l’hémorragie et amenez une poche de sang AB positif.
– En charge… Prêt ! Boum.
– Des côtes ont littéralement été broyées…
– On s'en occupera plus tard !
– En charge… Prêt ! Boum.
– Injection de vasopressine.
– Ses reins sont en train de lâcher à leurs tours, il faut l'emmener en soins intensifs !
– Son cœur ne repart pas.
– Continuez !
– En charge… Prêt ! Boum.
– Rythme cardiaque à 80, on l'emmène au bloc,. Exécution !
***
– Ils ne pourront pas sauver les deux, Emile…
– Je sais.
Il y eut un silence, ponctué par des bips réguliers. Les voix semblaient déjà si lointaines qu’elles auraient très bien pu continuer à résonner dans ses oreilles sans que la jeune femme ne comprenne un mot. Katherine avait si mal. Comment se pouvait-il qu’elle se sente à la fois si loin de son propre corps et si endolorie ? Tous les pores de sa peau hurlaient de douleur, comme si elle avait été jeté dans de l’acide. Elle respirait avec difficulté. Sa cage thoracique la lançait comme si elle s’était pris un mur en pleine face. Son ventre semblait être martelé de coups...
Autant dire que Katherine ne comprenait strictement rien à la situation. Cela ne pouvait qu’être un cauchemar. Dans une dizaine de minutes sa mère viendrait hurler avec son accent espagnol qu’il est déjà midi, juste devant sa porte, et qu’elle ferait mieux de se bouger si elle veut déjeuner…
– Aria a un empoisonnement du sang. D’après les médecins, il faudrait l’amputer du bras gauche… Mais cela ne nous donne pas la certitude qu’elle survive. Avec sa commotion cérébrale, ils sont sceptiques.
Ariana. Que faisait sa sœur dans son rêve ?
– Et Glimmer ?
– Elle a besoin d’un rein... Voire deux. Ses côtes ont ravagé son côté gauche avec l’impact, mais son poumon gauche cicatrice de lui-même. Sa rate a explosé, aussi, mais ils lui ont retiré sans problème majeur.
Ah, tiens, ils parlaient maintenant d'elle. Toutes les paroles passaient dans ses oreilles sans qu’elle puisse analyser la situation. Les mots venaient juste frapper sa boîte crânienne, comme pour l’irriter, et elle tenta en vain d’oublier les voix qui s’élevaient autour d'elle. Le bip de la machine ne l’aidait en rien.
– Ses chances de survie ?
– Si on trouve un donneur ?
– Sí.
– Aucune idée. Il faudrait qu’elle ne fasse pas de rejet, que son poumon se remette correctement sans complication... Mais tu sais très bien qu’elle ne sera pas prioritaire sur la liste…
– Tu te souviens ce qu’ont dit les médecins ?
– Ariana ?
De nouveau un silence, suivit de nouveaux bips.
– Hors de question.
Peu à peu, la réalité vint s’imposer à Katherine. Des souvenirs, par morceaux, finirent par revenir dans sa mémoire. Une après-midi d’été, sur le chemin de retour de San Francisco. Une chaleur écrasante. Un jeu stupide entre elles deux. Dix secondes d’inattention. Un carrefour, un camion…
Katherine aurait aimé hurler, mais elle était littéralement paralysé dans son sommeil. Sa sœur. Comment allait-elle ? Où était-elle ? L’impact aurait dû la tuer, le camion était de son côté… Qu'entendaient-ils par amputation ? Et sauver l'une ou l'autre ? Les bipements de la machine se firent plus accélérés, puis la machine s’affola. Glimmer sentit une paume se presser contre son front, des paroles en espagnol vinrent lui chatouiller l'oreille.
Quelqu'un entra dans la pièce. Dix secondes plus tard, un liquide froid s’inséra dans ses veines.
– Katherine…

BERKELEY, 2009.
Katherine relacha sa prise sur une des barres asymétrique, puis soupira.
Avec un petit sourire satisfait, elle s’en alla du gymnase en courant pour rejoindre les vestiaires. Distraitement, elle prit ses affaires et se dirigea vers les douches, et alluma après quelques minutes un jet brulant pour se laver.
Katherine avait passé tout son temps libre à s’entrainer, encore une fois. Cela faisait parti des seules choses qui l’occupaient. Toute sa vie tournait désormais autour d’un emploi du temps qu’elle s’était fixé, comme pour ne plus avoir le temps de penser. Réveil. Petit-déjeuner. Jogging. Douche. Cours. Déjeuner. Cours. Trainer dans les rues. Entrainements divers et variés, allant de la gymnastique à l’athlétisme, en passant par de longue randonnée en vélo quand elle avait un peu plus de temps, seule ou avec d’autres personnes. Douche. Soirée avec des potes - sans alcool pour elle bien entendu, son rein greffé ne supporterait pas. Dormir. Chaque jour était pareil, mais c’était sa manière de lutter.
Chaque jour était devenu un combat.
Le savon dans les mains, elle entreprit de laver l’intégralité de son corps. Son cœur ne se serra presque pas à la vue de ses cicatrices, ses diverses traces datant maintenant d’il y a quatre ans, qui ne manquaient pas de lui rappeler cet après-midi de juillet 2005. Secouant la tête, elle savonna jusqu’à ne sentir que l’odeur du savon, puis elle se rinça, mettant sa tête sous le jet d’eau comme pour se remettre les idées en place. Katherine coupa l’eau, puis attrapa une serviette.
Un mince filet de lumière vint éclairer son poignet, où un bracelet avec un médaillon était tatoué depuis maintenant trois ans. Ariana avait toujours voulu se le faire. Cela avait été sa manière de lui dire adieu.
***
« Je m’appelle Katherine Elena Brown-Sanchez. On m'a toujours surnommé Glimmer. Je suis blonde. J’ai les yeux verts. J’ai vingt et un ans. Mes parents sont riches. Mon père est à la tête d'un empire familial basé sur la bijouterie de luxe. Je ne vois plus mes parents depuis que je suis entrée à l'université. Je suis en troisième année de sociologie à Berkeley tout simplement parce que c’était les études que ma sœur voulait faire, et je me suis battue pour mériter ma place dans cette école. J’ai toujours été un clown en classe, et j’ai été au bord du renvoi plus d’une fois. J’étais une enfante turbulente. J'étais comparable à une pute. Je suis hyperactive. Il semblerait que je compense ma douleur avec l’humour et que je souris presque tout le temps. Je suis sarcastique et impulsive, et j’ai tendance à être trop franche. Je vis au jour le jour. J’ai un chien. J’ai fait une dépression nerveuse pendant plus d’un an il y a quatre années de cela, parce que j’ai survécu à l’accident de voiture qui a tué ma sœur jumelle. Je me suis porté responsable de sa mort pendant longtemps. Elle me manque. Je m’occupe pour ne plus penser à elle. J’en veux à mes parents d’avoir préféré me sauver en me greffant un de ses reins, la condamnant, sous prétexte que j’avais plus de chances de m’en sortir… »
Voilà ce que Katherine souhaiterait écrire dans la case décrivez-vous en quelques mots du formulaire que son psychologue lui avait donné. Elle ne comprenait pas le but de l’exercice. Elle soupira, puis lui rendit la feuille, vierge, en souriant.
– Désolé, rien ne vient.
Faux, faux faux. Mais il n’était pas obligé de le savoir.
Le psychologue – qui ressemblait plus au père Noël qu’à autre chose, mais ce n’était que l’avis de Katherine – haussa les épaules, et récupéra le formulaire.
– Nous aurons d’autres occasions de le remplir. Dîtes moi, Katherine, comment se passent les cours ?
– Glimmer. Pas Katherine. Les cours sont vraiment chiants. Je comprends vraiment pas pourquoi Aria voulait faire de la soci…
– Ariana ?
– Vous savez, ma sœur.
Le ton de Katherine était légèrement moqueur. Elle le prenait pour un imbécile, elle savait très bien que sa question n'avait pas pour but de connaître l'identité d'Ariana. Il y avait de nets progrès dans l’air.
– Je sais qui est Ariana. Mais que vient-elle faire dans vos études ?
– C’est elle qui m’a persuadé de faire de la socio.
La vérité n’était pas exactement celle-là, mais Katherine avait repris cette habitude d’arranger les choses pour éviter toute sorte d’incidents. Elle lança un immense sourire au psychologue, qui leva les yeux au ciel avant d’enchainer sur une autre question.
– Vous continuez à faire de la gymnastique ?
– Oui. Même le sport en général.
- Combien de temps par semaine ?
– Beaucoup.
Le psychologue n’ajouta rien, se contentant d’observer Katherine du coin de l’œil. Elle savait ce qu’il pensait ; elle était folle à lier, ou alors suffisamment insolente pour en avoir rien à faire de leurs séances. Les deux cas avaient leur part de vrai.
« Je m’appelle Katherine Elena Brown-Sanchez. On m'a toujours appelé Glimmer, même si aujourd'hui la lueur que je pouvais être s'est éteinte. J’ai vingt et un ans. Ma sœur jumelle est décédée. J’ai fait une dépression nerveuse pendant un an, à regarder dans le vide en attendant que ce soit à mon tour de mourir. Cela fait trois ans que j’ai abandonné toute idée de me laisser crever pour vivre les rêves de ma sœur. Cela fait trois ans que je cherche à tout oublier. Cela fait trois ans que j'ai poussé ma passion du sport à l’extrême pour me changer les idées. Je vais bien, ne vous en faîtes pas. »

CUMBERLAND ISLAND, 2012.
Batnae municipium in Anthemusia conditum Macedonum manu priscorum ab Euphrate flumine brevi spatio disparatur, refertum mercatoribus opulentis, ubi annua sollemnitate prope Septembris initium mensis ad nundinas magna promiscuae fortunae convenit multitudo ad commercanda quae Indi mittunt et Seres aliaque plurima vehi terra marique consueta. Nihil morati post haec militares avidi saepe turbarum adorti sunt Montium primum, qui divertebat in proximo, levi corpore senem atque morbosum, et hirsutis resticulis cruribus eius innexis divaricaturn sine spiramento ullo ad usque praetorium traxere praefecti.


Dernière édition par K. Glimmer B.-Sanchez le Ven 1 Juin - 19:01, édité 7 fois
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Noah-Skye R. Farewell
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Je vais être franc mais ne le prend pas mal. La vie est une putte alors un conseil mon grand, baise là avant qu'elle-même ne te baise.

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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:30

SJ. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 388342071
Bienvenue et bonne chance :)
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Valentina Fillmore-Rossi
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I'm in the bedroom with tissues and when I know you're outside banging but I won't let you in. 'Cause it's a hard life, with love in the world, and now my hard girl lovin' is like chewing on pearls. You got me wondering why I, I like it rough. ~
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:33

SCARLETT ! GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3632663579
Je te la garde pour 3 jours I love you

Bienvenue parmi nous, et bonne continuation pour ta fiche ! I love you
Si tu as une question ou quoi, nous sommes là GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 744883311

Et j'aime trop ton prénom ! I love you
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Nuka C. Zinnbauer
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:36

je sias que je suis pas validé et du coup je sais pas si j'ai le droit de poster là (méchante fille GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 2829010660 ) mais c'est Scarlett quoi, l'une des femmes les plus parfaite sur cette terre GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 556403049 GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 388342071 GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3632663579 bref, super choix !

bienvenue et réserve moi un lien hein GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1112522673
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Millicent G. Huntingfield
Millicent G. Huntingfield
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« L’amour est toujours passion et désintéressé. Il n’est jamais jaloux. L’amour n’est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n’est jamais grossier, ni égoïste. Il n’est pas colérique et il n’est pas rancunier. L’amour ne se réjouit pas de tous les péchés d’autrui, mais trouve sa joie dans l’infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voila ce qu’est l’amour. »
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:37

SCARJO!!! GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 183937222
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche! GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3982057981
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:39

Bienvenue :) très bon choix d'avatar
N'hésite pas si tu as des questions

Normalement l'avatar est réserver direct dès que tu remplis cette partie :
Code:
◖ <avatarreserve>Nom de la célébrité </avatarreserve> ~ <pseudoperso>Prénom et Nom du personnage.</pseudoperso>
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D. Azraël Volkov-Revenge
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dans les ténèbres qui m’enserrent, noires comme un puits où l’on se noie, je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, pour mon âme invincible et fière, dans de cruelles circonstances, je n’ai ni gémi ni pleuré, meurtri par cette existence, je suis debout bien que blessé, en ce lieu de colère et de pleurs, se profile l’ombre de la mort, et je ne sais ce que me réserve le sort, mais je suis et je resterai sans peur, aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.

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situation sociale : en couple.

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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:43

GLIMMER, ce prénom il est juste GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 4263739783
Bref, bienvenue et bonne chance pour ta fiche GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 946296864 GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 946296864
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 17:45

SCARLETT GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1347536052 GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1347536052
Très bon choix !
Bienvenue sur le forum I love you
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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyMer 30 Mai - 18:23

Woooow quel accueil ça fait vraiment plaisir. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 744883311 I love you Que de magnifiques pseudos btw. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 822774045
Noah-Skye, Millicent, Lucy et Azraël, merci beaucoup les loulous vous êtes adorables. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1061754740 Ca me fait plaisir les commentaires sur cutie Johansson, et aussi sur le prénom. I love you I love you
Merci pour la réservation Valentina. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1468157981 D'ailleurs ton avatar est juste sublime... GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3183675940
Je peux te retourner le compliment Nuka, Olivia Wilde fait également partie des femmes les plus magnifiques de cette Terre. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1112522673 GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3897234626 Le lien sera avec plaisir honeey. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 1282763617
Kelsey, ça a été fait, j'ai rempli. I love you
Anywaaaay vous êtes vraiment chaleureux ça fait extrêmement plaisir. I love you Je me mets tout de suite à ma fiche, vous me motivez. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 744883311
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Eros D. Eastwood
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« S'imprégner d'une personne, c'est comme si tout changeait. Au moment où tu la vois, ce n'est plus du tout la force de gravité qui te maintient au sol, c'est elle. Rien d'autre n'importe, et tu ferais tout pour elle, tu pourrais être n'importe qui. »


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MessageSujet: Re: GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. EmptyVen 1 Juin - 15:50

Bienvenue parmi nous bon courage pour ta fichette =)
Graou Scarlet quoi *o* GLIMMER ⊰ SOME THINGS ARE WORTH DYING FOR. 3632663579
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